Titre | High mercury accumulation in deep-ocean hadal sediments |
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Auteur | Sanei, H; Outridge, P M ; Oguri, K; Stern, G A; Thamdrup, B; Wenzhofer, F; Wang, F; Glud, R N |
Source | Scientific Reports vol. 11, issue 1, 10970, 2021 p. 1-8, https://doi.org/10.1038/s41598-021-90459-1 Accès ouvert |
Image |  |
Année | 2021 |
Séries alt. | Ressources naturelles Canada, Contribution externe 20210142 |
Éditeur | Nature Research |
Document | publication en série |
Lang. | anglais |
DOI | https://doi.org/10.1038/s41598-021-90459-1 |
Media | papier; en ligne; numérique |
Formats | pdf; html |
Région | Océan Pacifique; Kermadec Trench; Atacama Trench |
Lat/Long OENS | -177.6667 -176.1667 -30.5000 -32.8333 |
Lat/Long OENS | -72.8333 -70.5000 -19.8333 -24.5000 |
Sujets | géochimie du mercure; sédiments marins; géochimie des sédiments marins; fosses océaniques; plaines abyssales; carbone organique; établissement de modèles; substances polluantes; métaux; carottes de
sédiment marin; débit de sedimentation; bathymétrie; Océan; géologie de l'environnement; géologie marine; géologie des dépôts meubles/géomorphologie; sédimentologie; Nature et environnement; Sciences et technologie |
Illustrations | cartes de localisation; cartes géolscientiques généralisées; graphique à barres; graphiques |
Programme | Géosciences environnementales Gestion du programme |
Diffusé | 2021 05 26 |
Résumé | (non publié) Les sédiments océaniques jouent un rôle majeur dans le cycle mondial du mercure (Hg) en tant que l'un des principaux puits planétaires où le Hg est retiré de la biosphère.
L'accumulation de mercure sur les plateaux continentaux a été relativement bien limitée. Cependant, en raison de défis pratiques, la masse de Hg nominalement plus grande accumulée dans les sédiments des grands fonds océaniques n'a pas été mesurée
directement mais est déduite des données de Hg particulaire de la colonne d'eau: carbone organique (Hg: OC). Nous rapportons ici les premières mesures de profondeur flux de mercure des sédiments océaniques dans les carottes de deux tranchées hadal de
l'océan Pacifique (Atacama et Kermadec) et des plaines abyssales adjacentes. Des concentrations de mercure allant jusqu'à 400 ng.g-1 ont été déterminées, qui sont les plus élevées enregistrées dans les zones marines éloignées. Le taux moyen
d'accumulation de Hg dans les sédiments récents était de 28 à 69 fois la moyenne inférée des grands fonds marins. La zone abyssale-hadale peut donc être un point chaud d'accumulation océanique de Hg. Bien que la zone hadal ne représente que 1,1% de
la zone océanique profonde, le le taux d'accumulation de hadal Hg à plus grande échelle est de 174 +-60 t.a-1, ce qui représente 29 à 73% de l'estimation inférée pour l'ensemble de l'océan profond. Cette découverte suggère que le taux d'élimination
du Hg de l'environnement par enfouissement dans les sédiments des grands fonds marins est considérablement sous-estimé par les modèles mondiaux actuels. |
Sommaire | (Résumé en langage clair et simple, non publié) On pense que les sédiments océaniques sont les plus grands dépôts à long terme du mercure métallique toxique (Hg) et qu'ils retiennent en
permanence le Hg extrait de l'océan par des processus naturels. Cependant, les estimations de Hg entrant dans les sédiments des grands fonds (> 1 000 m de profondeur) n'ont jamais été directement mesurées auparavant, mais sont plutôt déduites des
mesures de l'eau de mer. Cette étude présente les premières données sur la concentration et les flux de mercure dans les sédiments déposés dans les tranchées océaniques profondes et les plaines abyssales adjacentes. Nous rapportons que dans deux
tranchées de l'océan Pacifique, les concentrations de mercure dans les sédiments sont les plus élevées jamais enregistrées dans les sédiments marins non pollués et se rapprochent de celles des zones fortement contaminées. Les flux de Hg (par unité de
surface par an) sont plusieurs fois les estimations inférées actuellement utilisées dans les modèles mondiaux de Hg. L'océan profond peut donc être un "hotspot" d'accumulation de Hg. Nos résultats suggèrent que le cycle du Hg dans les océans est
encore plus mal compris qu'on ne le pense, et que le taux d'élimination du Hg de l'environnement est beaucoup plus rapide que ne l'indique le budget mondial actuellement accepté pour le Hg. |
GEOSCAN ID | 328554 |
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