Titre | Tremblements de terre et failles de l'astroblème de Charlevoix (Québec) |
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Licence | Veuillez noter que la Licence du gouvernement
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Auteur | Nadeau, L; Lamontagne, M ; Brouillette, P; Locat, J; Castonguay, S ; Morin,
A |
Source | Commission géologique du Canada, Dossier public 8809, 2021, 46p. (1 feuille), https://doi.org/10.4095/328442 Accès ouvert |
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Année | 2021 |
Éditeur | Ressources naturelles Canada |
Réunion | ES-SSA 2013, 85th Annual Meeting of the Eastern Section of the Seismological Society of America; La Malbaie, QC; CA; Octobre 6-8, 2013 |
Document | dossier public |
Lang. | français |
DOI | https://doi.org/10.4095/328442 |
Cartes | Cette publication contient 1 carte |
Info. carte | géologique, 1/200,000 |
Media | en ligne; numérique |
Référence reliée | Cette publication est une traduction de Earthquakes and faults of the Charlevoix Impact Structure, Quebec |
Formats | pdf |
Province | Québec |
SNRC | 21M/07; 21M/08; 21M/09; 21M/10; 21M/15; 21M/16 |
Région | Fleuve Saint-Laurent; Monts-des-Éboulements; La Malbaie; Baie Saint-Paul |
Lat/Long OENS | -70.7500 -69.5000 48.0000 47.0000 |
Sujets | séismologie; secousses séismiques; risque sismique; risque de tremblement de terre; cadre tectonique; crevasses; géologie du substratum rocheux; caractéristiques structurales; cratères météoriques;
failles; fosses d'effondrement; terrasses; dépressions; lithologie; roches métamorphiques; paragneiss; orthogneiss; migmatites; charnockites; mangérites; roches ignées; roches intrusives; roches granitiques; diorites; anorthosites; leucogabbros;
brèches; fractures coniques; métamorphisme, choc; datation radiométrique; datation argon-argon; datation au uranium-plomb; rapports sur le terrain; modélisation numérique de terrain; télédétection; imagerie par satellite; interprétations
géophysiques; interprétations magnétiques; interprétations de la pesanteur; anomalies gravimétriques; anomalies de bouguer; glissements de terrain; instruments d'observation; Structure d'impact de Charlevoix ; Zone sismique de Charlevoix ; Océan
Iapetus; Ligne de Logan's ; Orogène Appalachien; Bouclier Canadien; Mésoprotérozoïque; escarpements de glissements de terrain; géologie régional; géologie structurale; stratigraphie; géophysique; géochronologie; Nature et environnement; Sciences et
technologie; Santé et sécurité; Phanérozoïque; Paléozoïque; Ordovicien; Précambrien; Protérozoïque |
Illustrations | modèles altimétriques numériques; blocs-diagrammes; tableaux; cartes de localisation; cartes géolscientiques généralisées; images satellitaires; coupes schématiques transversales; photographies;
échelles stratigraphiques |
Programme | Géoscience pour la sécurité publique Tremblements de terre intraplaques |
Diffusé | 2021 09 07 |
Résumé | Ce guide de terrain a d'abord été rédigé pour la réunion de l'Eastern Section de la Seismological Society of America (ES-SSA), qui s'est tenue à La Malbaie en 2013. Le document original du congrès avait
été légèrement mis à jour avec de nouvelles figures pour Nadeau et al. (2020). C'est ce denier document que nous avons adapté pour la présente version française. La zone sismique de Charlevoix (ZSC) est la zone avec le plus grand risque sismique
de l'est du Canada continental. Au coeur de cette zone se trouve la structure d'impact de Charlevoix, d'un diamètre d'environ 54 km. Cette structure, située à moins de 125 km à l'est de la ville de Québec, est l'une des grandes structures d'impact
météoritique les plus accessibles dans l'est de l'Amérique du Nord. La structure d'impact de Charlevoix est bien préservée et se superpose aux failles du rift de l'Iapétus et à la ligne de Logan qui marque le front de l'orogène des Appalaches. La
structure d'impact de Charlevoix donne à la région son paysage singulier. La dépression (graben) circulaire d'environ 5 km de large forme une vallée ouverte proéminente qui s'étend du fleuve Saint-Laurent (niveau de la mer) jusqu'à un seuil à environ
250 m d'altitude. Le point le plus élevé de la vallée se situe à près de 850 m en dessous de l'altitude moyenne de ~1100 m du plateau laurentien externe. Le point le plus élevé se trouve également à 550 m en dessous de la pointe centrale, le mont des
Éboulements, qui se trouve à une altitude de 780 m au-dessus du niveau de la mer. La morphologie globale de la structure d'impact de Charlevoix correspond à celle d'un cratère d'impact complexe. Les cônes de choc, les injections de mylolisthénite et
les microstructures de déformation planaire induites par le choc dans le quartz et le feldspath sont très répandus et fournissent des preuves irréfutables de l'ampleur du métamorphisme de choc. L'âge de l'impact est estimé à l'ordovicien tardif, soit
il y a environ 450 millions d'années. En effet, les données 40Ar/39Ar et U-Pb récemment acquises à partir de la roche fondue lors de l'impact et de la pseudotachylite donnent un âge à l'Ordovicien tardif, qui semble être en meilleur accord avec les
relations de terrain que l'âge K-Ar dévonien (350-400 millions d'années) rapporté dans des travaux précédents. Selon la fréquence des séismes historiques et récents, la zone sismique de Charlevoix est une région à haut aléa sismique. Depuis
l'arrivée des premiers Européens au début des années 1600, elle a été soumise à cinq tremblements de terre de magnitude 6 ou plus : en 1663 (M~7) ; 1791 (M ~6) ; 1860 (M ~6) ; 1870 (M ~6 ½) ; et 1925 (magnitude MS 6,2 ± 0,3). Récemment, la magnitude
du tremblement de terre de 1663 a été estimée à 7,2-7,9 ! L'excursion permet de profiter de la vue panoramique de la structure circulaire en forme de cuvette et d'anneau et du soulèvement central, et de visiter les principaux affleurements
présentant des caractéristiques liées à l'impact, notamment les cônes de fracture, les brèches d'impact et les zones de faille connexes. L'excursion se concentre sur la longue histoire de réactivation des failles de la région, qui remonte au rifting
de l'océan Iapétus. L'excursion comprend également la visite d'affleurements de la couverture sédimentaire cambro-ordovicienne de la plate-forme du Saint-Laurent, ce qui permet d'observer les relations structurales avec la ligne de Logan qui marque
la limite de l'orogène des Appalaches. La recherche sur le terrain dans la région de Charlevoix est également importante car, jumelée à l'aléa sismique, la région est reconnue pour sa sensibilité aux glissements de terrain ; les arrêts à
Saint-Joseph-de-la-Rive mettent en évidence un important glissement de terrain causé par le tremblement de terre du 5 février 1663. |
Sommaire | (Résumé en langage clair et simple, non publié) Ce guide d'excursion décrit quelques-unes des caractéristiques géologiques et géophysiques de la zone sismique de Charlevoix. Cette zone
constitue la région à plus fort aléa sismique de l'est du Canada. Au coeur de la région se trouve l'impact météoritique de Charlevoix avec un diamètre de 54 km. De plus, plusieurs failles régionales recoupent les formations géologiques. |
GEOSCAN ID | 328442 |
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