Titre | Assessment of a seismo-neotectonic origin for the New Liskeard-Thornloe scarp, Timiskaming Graben, northeastern Ontario |
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Auteur | Brooks, G R ;
Pugin, A J -M |
Source | Canadian Journal of Earth Sciences vol. 57, no. 2, 2019 p. 267-274, https://doi.org/10.1139/cjes-2019-0036 |
Image |  |
Année | 2019 |
Séries alt. | Ressources naturelles Canada, Contribution externe 20180406 |
Éditeur | Éditions Sciences Canada |
Document | publication en série |
Lang. | anglais |
DOI | https://doi.org/10.1139/cjes-2019-0036 |
Media | papier; en ligne; numérique |
Formats | pdf |
Province | Ontario |
SNRC | 31M/03; 31M/04; 31M/05; 31M/06; 31M/11; 31M/12; 31M/13; 31M/14 |
Région | Lac Témiscamingue |
Lat/Long OENS | -80.0000 -79.0000 48.0000 47.0000 |
Sujets | géologie du substratum rocheux; caractéristiques structurales; failles; fosses d'effondrement; topographie; escarpements; antécédents tectoniques; antecedents glaciaires; déglaciation; lacs glaciaires;
niveaux d'eau; dépôts postglaciaires; dépôts de glissement de terrain; dépôts glaciaires; morphologie; topographie du substratum rocheux; levés géophysiques; levés sismiques; érosion côtière; cadre tectonique; analyses stratigraphiques;
télédétection; levés photogrammétriques; dépôts anthropiques; dépôts de versants; sédiments lacustres; sédiments glaciolacustres; Données numériques d'élévation; tectonique; géologie structurale; stratigraphie; géologie des dépôts
meubles/géomorphologie; géophysique; Nature et environnement; Sciences et technologie; Phanérozoïque; Cénozoïque; Quaternaire |
Illustrations | cartes de localisation; cartes géolscientiques généralisées; photographies; profils sismiques |
Programme | Géoscience pour la sécurité publique Risques géologique du tremblement de terre |
Diffusé | 2019 05 13 |
Résumé | Afin de valider l'interprétation voulant que l'escarpement de New Liskeard-Thornloe (ENLT) du graben du lac Témiscamingue (Ontario) soit une faille sismo-néotectonique post-glaciaire ou formée durant la
déglaciation, des données de géophysique de faible profondeur ont été recueillies le long de lignes de 7,2 km, 0,28 km et 0,52 km de longueur sur trois routes enjambant la partie médiane de l'escarpement. Les données révèlent une subsurface de vallée
composée du socle rocheux (unité sismique a), de dépôts glaciolacustres-lacustres (unités b à f), de dépôts de mouvement de masse (unités ls 1 à ls 3), de sédiments modifiés par les vagues, de dépôts de mouvement de terrain ou de remblai artificiel
(unité g) et d'un cas mineur de remblai routier (unité h). La surface du socle rocheux ne présente que des ondulations mineures sous l'escarpement, ce qui indique que la morphologie de ce dernier n'est par reliée au relief du socle sous-jacent. Des
réflecteurs parallèles dans les unités sismiques glaciolacustres b et c reposent en concordance sur les ondulations mineures du socle, et il y a absence de zones perturbées ou décalées dans les réflecteurs situés sous l'escarpement. Cette absence de
perturbation ou de décalage constitue un indice convaincant du fait que l'escarpement n'est pas le produit de la déformation sismo-néotectonique par failles durant la déglaciation ou après celle-ci. La troncature par érosion des unités sismiques
glaciolacustres d et e indique que l'escarpement est le résultat de l'érosion des dépôts glaciolacustres. Il constitue vraisemblablement une falaise formée par l'érosion des berges, ce qui concorde avec un contexte géomorphologique submergé
antérieurement par un grand lac glaciaire et les étapes subséquentes de récession du lac. Le fait que l'origine de l'ENLT ne soit pas associée à une faille place l'extrémité nord de la faille putative de la rive est du lac Témiscamingue dans le
bassin de ce lac et permet donc de circonscrire les estimations de la longueur de rupture maximum. |
Sommaire | (Résumé en langage clair et simple, non publié) Certains chercheurs en ont déduit que l'escargot formant la côte est de la vallée de Wabi, dans le graben de Timiskaming, en Ontario, est une
faille active qui a connu un mouvement de faille relativement récent. Cette étude a testé cette hypothèse en recueillant des images géophysiques de la subsurface sous l'écorce. Nos résultats montrent clairement qu'il n'y a aucune preuve de faille
sous l'écorce et que celle-ci est probablement une falaise érosionnelle érodée le long du rivage du lac qui avait déjà inondé la vallée du ruisseau Wabi. |
GEOSCAN ID | 313687 |
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