Titre | Control of reactor coking during CANMET demonstration plant operation, April-May 1986 |
Télécharger | Non numérisé. Disponibilité |
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Auteur | Dawson, W H; Belinko, K |
Source | Centre canadien de la technologie des minéraux et de l'énergie, Rapport de laboratoire de recherche sur l'énergie 87-03 (CF), 1986, 108p., https://doi.org/10.4095/304326 Accès ouvert |
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Année | 1986 |
Éditeur | Énergie, Mines et Ressources Canada |
Document | publication en série |
Lang. | anglais |
DOI | https://doi.org/10.4095/304326 |
Media | papier; en ligne; numérique |
Formats | pdf |
Diffusé | 1986 01 01 |
Résumé | Entre le 29 avril et le 13 mai 1986, l'usine de démonstration du CANMET, située dans la raffinerie de Pétro-Canada à Montréal, a été exploitée au moyen d'un additif de 2,5 % en poids composé d'une
bouillie de charbon broyée dans l'huile. La cokéfaction a été surveillée de façon rigoureuse par l'analyse d'échantillons recueillis quotidiennement à partir du réacteur, du séparateur à pression moyenne à haute température et de la tour sous vide.
Des procédures ont été établies afin de contrôler l'accumulation des solides dans le réacteur. On estime qu'une concentration d'insolubles dans le toluène (IT) supérieure à 25 % dans les échantillons du réacteur et un rapport composés organiques dans
les IT/cendres supérieur à 4 dans le brai présentent des conditions de cokéfaction à risque élevé qui ont nécessité des mesures immédiates, soit l'extraction d'une partie du contenu du réacteur ou la diminution des températures dans ce dernier.
Malgré ces conditions très risquées, particulièrement à une haute vitesse de conversion, la cokéfaction n'a entraîné aucune perturbation majeure. Au cours des premiers jours d'exploitation à un débit de gaz élevé et à un faible taux de conversion, la
concentration d'IT contenue dans les échantillons du réacteur était relativement basse, soit environ 6 % aux trois postes d'analyse. Étant donné que la vitesse de conversion du brai a été augmentée suite à une réduction du débit du gaz et une hausse
de la température dans le réacteur, la concentration d'IT dans la partie inférieure du réacteur s'est accrue brusquement et un profil de concentration s'est dessiné à partir du haut jusqu'au bas du réacteur. Afin de maintenir à environ 25 %
l'accumulation rapide des solides dans le réacteur et de prévenir la consolidation des particules du coke sous forme de dépôts dans le réacteur, il a fallu activer la solution entraînée à des moments critiques. Une inspection du réacteur réalisée à
la fin de l'essai a démontré qu'environ 400 kg de résidus solides s'étaient accumulés dans la zone morte, au-dessous du tube perforé de distribution. Il n'y avait presque aucun dépôt au-dessus de ce tube dans le réacteur. Pour une exploitation à long
terme, il sera nécessaire de régler la vitesse de retrait de la solution entraînée afin de maintenir le contenu total de solides à environ 25 % dans le réacteur. Il sera nécessaire d'extraire encore une partie du contenu du réacteur par l'orifice
d'échappement de la solution entraînée situé au-dessous du tube afin de réduire au minimum les risques que comporte la cokéfaction dans toute la partie inférieure du réacteur, ce qui aura pour effet d'obstruer le débit du produit. Une concentration
plus élevée d'additif permettrait de mieux contrôler la cokéfaction à des vitesses élevées de conversion. |
GEOSCAN ID | 304326 |
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