Titre | The oceanic crustal structure at the extinct, slow to ultraslow Labrador Sea spreading center |
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Auteur | Delescluse, M; Funck, T; Dehler, S A ; Louden, K E; Watremez, L |
Source | Journal of Geophysical Research vol. 120, issue 7, 2015 p. 5249-5272, https://doi.org/10.1002/2014JB011739 Accès ouvert |
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Année | 2015 |
Séries alt. | Secteur des sciences de la Terre, Contribution externe 20140424 |
Éditeur | Wiley-Blackwell |
Document | publication en série |
Lang. | anglais |
DOI | https://doi.org/10.1002/2014JB011739 |
Media | papier; en ligne; numérique |
Formats | pdf |
Province | Terre-Neuve-et-Labrador |
Région | Mer du Labrador |
Lat/Long OENS | -56.0000 -48.0000 60.0000 55.0000 |
Sujets | levés géophysiques; levés sismiques; interpretations sismiques; levés de refraction sismiques; études de la croûte; structure de la croûte; géophysique; géologie marine |
Illustrations | cartes de localisation; profils; tableaux |
Programme | Délimitation du plateau continental du Canada en vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) |
Diffusé | 2015 07 06 |
Résumé | (non publié) Lors d'études sismiques menées en 2009 au large du Groenland, de Terre-Neuve et du Labrador, des données ont été recueillies le long de profils lignes sismiques s'étendant
longitudinalement et transversalement à la zone d'expansion aujourd'hui inactive de la mer du Labrador. Nous avons produit deux modèles de vitesse des ondes de compression (ondes P) en ayant recours à une modélisation par projection (RAYINVR) et une
modélisation par inversion tomographique des temps de parcours (Tomo2D) de données offrant une bonne couverture de rayons en profondeur jusqu'au manteau. La croûte à lente vitesse de création du Paléocène montre une épaisseur de 5 km, alors que celle
de l'Éocène produite à une très faible vitesse peut être aussi mince que 3,5 km. Les vitesses des ondes dans la croûte supérieure sont modifiées par la fracturation résultant d'une activité tectonique principalement en extension lors du stade
d'évanescence de l'expansion des fonds marins, ce qui se traduit par une chute de vitesse de 0,5 à 1 km/s en comparaison des vitesses dans la croûte supérieure formée au Paléocène (5,2 - 6,0 km/s). La structure d'ensemble de la croûte est semblable à
celle des zones d'expansion active à très faible vitesse comme celles de la dorsale Mohns ou de la dorsale sud-ouest indienne où les vitesses dans la croûte inférieure sont de l'ordre de 6,0 - 7,0 km/s. Le profil sismique perpendiculaire à l'axe de
la dorsale fait ressortir un mégamullion sur un segment de 50 km de longueur où des péridotites serpentinisées (7,3 - 7,9 km/s) sont présentes à 1,5 km sous le socle. Le profil parallèle à la dorsale laisse voir une croûte extrêmement mince dans la
vallée axiale de la dorsale inactive, où des vitesses de 8 km/s dans le manteau sont figurées à seulement 1,5 km sous le socle. Cette mince croûte serait le fruit d'une croûte produite par une zone d'expansion à très faible vitesse, qui aurait été
amincie par une extension tectonique. |
Sommaire | (Résumé en langage clair et simple, non publié) Nous avons interprété les données de sismique réfraction acquises en 2009 au cours d'une expédition maritime conjointe du Canada et du Danemark,
au-dessus de la dorsale d'expansion éteinte au milieu de la mer du Labrador, afin de déterminer la structure crustale. Les modèles indiquent la présence d'un amincissement considérable de la croûte et d'un complexe océanique à noyau métamorphique,
des caractéristiques qui ne sont pas représentatives d'une croûte océanique normale, mais qui pourraient s'expliquer par l'histoire complexe de la distension liée à l'ouverture de l'Atlantique Nord. |
GEOSCAN ID | 295809 |
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