Titre | Evaluating microbial carbon sources in Athabasca oil sands tailings ponds using natural abundance stable and radiocarbon isotopes |
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Auteur | Ahad, J M E ;
Pakdel, K |
Source | American Geophysical Union (AGU) Fall Meeting 2013, abstracts; B42A-03, 2013 p. 1 |
Liens | Online - En ligne
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Année | 2013 |
Séries alt. | Secteur des sciences de la Terre, Contribution externe 20140137 |
Éditeur | American Geophysical Union |
Réunion | American Geophysical Union (AGU) Fall 2013 Meeting; San Francisco; US; décembre 9-13, 2013 |
Document | livre |
Lang. | anglais |
Media | en ligne; numérique |
Formats | html |
Sujets | carbone; isotopes de carbone; teneurs en carbone; datations au C-14; géochronologie |
Programme | Géosciences environnementales Développement durable des sables bitumineux |
Diffusé | 2013 01 01 |
Résumé | (non publié) Labondance naturelle des isotopes stable (d13C) et radiogénique (D14C) dans les acides gras de phospholipides (AGPL) est utilisée pour évaluer les sources de carbone utilisées par
les populations microbiennes actives dans les sédiments de surface des bassins de résidus des sables pétrolifères de lAthabasca. Labsence dAGPL propres aux algues à trois des quatre sites étudiés, conjointement avec les valeurs d13C des AGPL, qui
sont généralement comprises dans une fourchette denviron 3 par mille de celles signalées pour le bitume des sables pétrolifères (environ -30 par mille), indique que les communautés microbiennes sont dominées par des espèces hétérotrophes aérobies.
Les valeurs D14C des AGPL varient de -906 à -586 par mille et pointent vers une absorption importante de carbone fossile (jusquà environ 90 % du carbone microbien provenant du pétrole), particulièrement pour les AGPL (p. ex. cy17:0 et cy19:0) souvent
associés aux bactéries de dégradation des hydrocarbures pétroliers. Les valeurs comparativement lourdes de D14C dans dautres AGPL moins spécifiques (p. ex. cy16:0) indiquent une absorption préférentielle de matière organique plus récente par la
population microbienne générale (environ 50-80 % du carbone microbien provenant du pétrole). Puisque les principaux bassins de carbone dans les sédiments des résidus sont essentiellement formés de «radiocarbone mort» (c.-à-d. pas de 14C détectable),
la principale source de ce carbone moderne semble être la rivière Athabasca, laquelle fournit lessentiel de leau utilisée dans le processus dextraction du bitume. Labsorption préférentielle du matériel plus récent, et sans doute plus biodégradable,
qui est présent en faible quantité dans des systèmes où dominent par ailleurs des constituants pétroliers récalcitrants, a des répercussions importantes pour les stratégies de remédiation. Dune part, cela implique que les contaminants organiques
reliés à lextraction minière peuvent subsister longtemps dans lenvironnement après le début de la réhabilitation des terrains. Dautre part, il se peut que cette récente matière organique labile provenant de la rivière Athabasca joue un rôle important
en soutenant lutilisation microbienne du carbone pétrolier présent dans les bassins de résidus dextraction des sables pétrolifères par le biais de cométabolisme ou de processus damorçage. Des recherches plus approfondies seront nécessaires afin
détudier le rôle que jouent les processus damorçage dans le contrôle du devenir des contaminants organiques dans les bassins de résidus dextraction des sables pétrolifères de lAthabasca, par exemple pour mieux comprendre jusquà quel point lajout de
matériel labile peut freiner ou accroître labsorption microbienne du carbone fossile. Ces connaissances pourraient plus tard servir à optimiser les conditions favorisant les processus naturels datténuation dans les sites de réhabilitation des
terrains suite à la cessation des activités dextraction. |
Sommaire | (Résumé en langage clair et simple, non publié) Dans le cadre du programme de géosciences environnementales du Secteur des sciences de la Terre, cette étude est la première à utiliser
l'abondance naturelle des isotopes de 13C et 14C pour évaluer les sources de carbone microbiennes dans les bassins de résidus des sables bitumineux. Nous avons déterminé qu'une quantité importante (jusqu'à environ 90%) du carbone utilisé par les
bactéries aérobies était dérivé de pétrole. La matière organique récente provenant de la rivière Athabasca, la principale source d'eau utilisée dans l'extraction du bitume, était également une source importante de carbone. L'utilisation
préférentielle de matériel jeune, en faible quantité et supposément plus biodisponible, dans les systèmes autrement dominés par le pétrole, qui est difficile à dégrader, a des implications importantes pour les stratégies de restauration, car ceci
implique que les contaminants organiques pourraient persister longtemps après le début de la restauration. D'autre part, il est possible que cette jeune matière organique joue un rôle important et nécessaire pour soutenir l'utilisation microbienne du
carbone de pétrole. |
GEOSCAN ID | 294861 |
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